Le secrétaire général de la DRENA, Ouattara Nangala, a salué ce « leadership exemplaire » qui permettra aux élèves de disposer de repas équilibrés, favorisant ainsi de meilleurs résultats scolaires. Pour sa part, Silué Chonséligamé, représentant du ministère de l’Agriculture, a précisé que cette action répond à une sollicitation du ministère de l’Éducation nationale, désireux de pérenniser l’alimentation scolaire grâce à des semences améliorées et des engrais adaptés.

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a expliqué Zadi Bertrand, assurant que des mesures sont en cours pour évacuer les stocks.

Pour sa part, Kambiré Siendou, producteur et représentant de la communauté Lobi, déplore que seules deux à cinq sacs soient vendus à chaque opération. Il appelle l’État à intensifier ses efforts pour faciliter la commercialisation complète.

Le préfet de Ouellé, Soro Sana, a souligné l’importance de ces statistiques pour la sécurité alimentaire et la planification de projets agricoles structurants, appelant à une pleine collaboration des communautés. Il a insisté sur l’objectif exclusivement agricole et développemental de l’opération, exhortant les enquêteurs à respecter les rendez-vous pour garantir le succès de la campagne. Depuis leur initiation en 2015 ces enquêtes étaient quinquennales ; à partir de 2025, elles deviendront annuelles sur tout le territoire ivoirien, renforçant ainsi la capacité de l’État à défendre les intérêts des producteurs ruraux.

Cette initiative vise à renforcer la coordination et la structuration de la filière manioc, un produit de consommation courante dans la région et en Côte d’Ivoire. L’élection concerne l’ensemble des acteurs : producteurs, transformateurs et commerçants, réunis pour garantir une meilleure organisation du marché, optimiser la transformation et améliorer la productivité globale de la filière.

Le processus électoral s’est déroulé dans une ambiance de transparence et de confiance, sous la supervision technique des équipes de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) et du ministère d’État, ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières.

Les nouveaux délégués régionaux auront pour mission de porter la voix de leurs pairs et de contribuer à relever les défis stratégiques de la filière manioc, notamment l’accès aux marchés, la compétitivité et l’amélioration des revenus des acteurs ruraux.

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Selon lui, la filière fait face à une baisse drastique de la production cacaoyère, aggravant des conditions économiques déjà fragiles. Résultat : les volumes collectés chutent, les ventes s’effondrent et les bénéfices s’amenuisent.

La marge bénéficiaire actuelle – fixée à 100 FCFA par kilogramme – ne permet plus de couvrir les coûts croissants de collecte, encore moins de garantir la pérennité des coopératives. « À ce rythme, il devient presque impossible pour une coopérative d’être rentable et viable », a-t-il déploré.

Une fiscalité jugée floue et étouffante