À l’occasion de la deuxième Conférence internationale de la recherche sur le cajou (CIRC-2025), la représentante du programme d’autonomisation économique des femmes à travers la transformation du cajou (WEECAP), Hien N’Guessan Marie-Paul, a plaidé pour que la recherche scientifique soit placée au service du développement inclusif et de l’autonomisation économique.
« La recherche n’est pas seulement un moteur de connaissance, elle est une clé pour transformer nos économies, renforcer nos systèmes productifs et bâtir un avenir plus équitable. Avec WEECAP, nous voulons traduire les résultats scientifiques en emplois dignes et épanouissants pour 330 000 jeunes, dont 70 % de femmes », a-t-elle affirmé, appelant à une collaboration accrue pour faire de la science un véritable levier d’opportunités et de justice sociale.
Trois jours d’échanges autour de la résilience de la filière
La conférence, qui rassemble une centaine de chercheurs venus d’une douzaine de pays, se déroule autour du thème :
« Développement des systèmes de production, de transformation et de commercialisation durables pour renforcer la résilience de la filière cajou : problématiques, acquis et perspectives. »
Au programme : biotechnologie, mécanisation, valorisation des sous-produits, transformation, et adaptation aux changements climatiques.
Des initiatives innovantes mises en avant
Intervenant par visioconférence, la directrice du programme GIZ MOVE-ComCashew, Beate Weiskopf, a salué les avancées déjà réalisées grâce à la recherche, tout en présentant huit projets régionaux innovants soutenus par l’Union européenne, le BMZ allemand et l’OEACP.
Le représentant de l’Alliance africaine du cajou (ACA), Soro Beh, a pour sa part exhorté les gouvernements africains à accroître leurs investissements dans la recherche. « Ces investissements ne sont pas facultatifs, ils sont indispensables », a-t-il insisté.
Une dynamique continentale
Avec l’appui de ses partenaires, cette deuxième édition ambitionne de renforcer la synergie entre chercheurs et décideurs afin de faire du cajou un moteur de développement inclusif et de résilience économique.
La première édition de la Conférence internationale de la recherche sur le cajou s’était tenue en 2024 à Accra, au Ghana.