La filière palmier à huile adopte un nouveau zonage pour renforcer son organisation
Les acteurs de la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire se sont accordés sur un nouveau schéma de zonage, à l’issue d’un atelier tenu du 20 au 22 août 2025 à Grand-Bassam, sous l’initiative du Conseil hévéa-palmier à huile-coco (CHPC).
Cette réforme réduit les cinq zones initialement proposées par le BNETD à quatre. Sa mise en application est prévue pour janvier 2026, avec l’installation d’un comité de zonage chargé de suivre le processus selon un calendrier défini.
Pour le président du Collège de la première transformation, Ettien Kangah, ce zonage doit s’accompagner d’un plaidoyer accru auprès de l’État, afin de financer le renouvellement des vieilles palmeraies et d’améliorer la productivité des plantations villageoises. De son côté, le président de la Fédération des producteurs, Kouassi Constantin, a salué une réforme jugée déterminante pour une meilleure structuration de la filière. Il a annoncé une campagne de sensibilisation visant à mobiliser les planteurs autour de ce projet.
Le secrétaire exécutif du Groupement des industriels transformateurs d’huile de palme (GITHP), Arsène Doudou, a insisté sur la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse des décisions prises, tout en mettant en garde contre d’éventuels écarts.
Clôturant les travaux, Mohamed Sabah, représentant le directeur général du CHPC, a mis en avant l’esprit de consensus qui a marqué les échanges. Selon lui, ce nouveau zonage contribuera à réguler l’approvisionnement, soutenir les petits transformateurs et protéger les acteurs les plus vulnérables.
Avec une production annuelle avoisinant 500 000 tonnes, la Côte d’Ivoire demeure l’un des principaux producteurs africains d’huile de palme.