Face à une facture annuelle d’importations alimentaires dépassant 3 milliards de dollars, le Ghana veut inverser la tendance. Les autorités misent sur un vaste programme d’irrigation visant 100 000 hectares de terres arables supplémentaires au cours des quatre prochaines années.
L’objectif est clair : stimuler la production locale, réduire la dépendance extérieure et réorienter ces ressources financières vers d’autres secteurs stratégiques de l’économie nationale.
Actuellement, le pays dispose de 229 000 hectares de terres irriguées, mais vise à atteindre à terme près de 1,9 million d’hectares irrigables. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit non seulement la construction de nouvelles infrastructures, mais aussi la réhabilitation des installations existantes jugées insuffisantes ou défectueuses.
Ce programme marque une étape décisive pour renforcer la sécurité alimentaire du Ghana et offrir aux agriculteurs des moyens plus résilients face aux aléas climatiques.